Catégories
Articles

Epilogue

2014_06_15_161248

Voilà ! Après 14000 km en avion, 3400 km en Camping Car (et 450 Tic-Tacs),  400 km en bateau et 100 km en Cessna, nous avons retrouvé la Virginie, sa moiteur pénible et ses lagestrémias en fleur. La plage nous attend !

Les enfants ont adoré l’expérience camping-car, les grands aussi, pour ce type de territoire en tous cas.

En vidant nos sacs, nous faisons le bilan des petites choses ABSOLUMENT inutiles dont on s’est chargé :

–        Pleins de lampes de poche au pays du soleil de minuit…

–        Des shorts quand la température dépasse rarement vingt degrés, et que de toute façon vous ne vous risquez pas à offrir vos cuisses appétissantes aux moustiques…

–        Des anti-moustiques donc, car aucun n’a réussi à nous  débarrasser de ces fauves !

–        Les maillots de bain…No comment…

Nous n’avons pas non plus eu à dégainer nos sprays anti-ours… Doudou, une fois de plus, a tenu le coup et nous a suivi jusqu’au bout.

Merci aussi de nous avoir suivis de près ou de loin, c’était un plaisir de partager un peu de cette jolie aventure alaskienne, « en attendant de revenir en hiver » (projet engageant la seule responsabilité d’Olivier et qui sera sujet à de longs débats…). En tous cas : à suivre !

Catégories
Articles

Le trajet

Une boucle d’environ 3000 km, des haltes dans des endroits aux noms évocateurs, Grizzly Lake Campground , North Pole , Trapper Creek…, des glaciers, des sorties en mer, des randonnées…

Catégories
Articles

Retour vers Anchorage puis … Back to Virginia Beach !

Notre chauffeur émérite a un petit coup de stress pour monter le camping-car à bord du ferry…pas large du tout pour se garer dans le hangar…mais ça passe ! La traversée nous permet de longer les côtes du fjord de Prince William Sound et d’apercevoir au passage quelques animaux marins : quelques marsouins, un orque, une baleine, des otaries…Un dernier coup d’œil émerveillé. Une fois à Whittier, il faut retraverser la montagne par un tunnel impressionnant par son étroitesse et son obscurité : il est commun aux voitures et aux trains, donc on roule à sens unique sur les rails et il ne faut pas se tromper de créneau horaire !!

Le jour du départ, nous restons à Anchorage que nous n’avions pas vraiment vue à l’aller : plutôt coquette et fleurie pour une ville aussi septentrionale, finalement moins exposée au froid que d’autres grandes villes américaines comme Chicago, car protégée au fond de son bras de mer. En revanche, zone rouge au niveau du risque sismique ! L’Alaska Heritage Native Center nous permet de mieux découvrir les traditions et le mode de vie des différents peuples Inuit, avec des démonstrations de danses, de fabrication de « qaiaq », d’artisanat et même une dégustation.  A notre dernier menu en Alaska : burgers de caribou, hot-dogs à la saucisse de renne et wraps de saumon fumé !

Catégories
Articles

Valdez

La petite ville de Valdez nous surprend agréablement : nous pensions trouver une ville pétrolière inhospitalière et il s’agit en fait d’un joli port de pêche au creux d’un fjord magnifique entouré de hautes montagnes. Les terminaux pétroliers sont relégués assez discrètement sur une pente de la montagne. La ville est récente, car il ne reste rien de la « Old Valdez », entièrement détruite par un terrible séisme en 1964 (9,2 sur l’échelle de Richter !).

Tandis que l’ouragan Arthur semble être passé sans trop de dommages sur Virginia Beach, nous avons un grand soleil pour la journée de l’Independance Day : touristes et locaux sont réunis pour assister à la sympathique parade  – qui permet aux enfants de faire le plein de bonbons-, suivie d’une joute de canoë animée et d’un concert au camping, sans oublier pour terminer les incontournables chamallows grillés au feu de bois ! Il y a bien quelques pétards et feux d’artifice, mais avec le soleil de minuit, c’est quand même moins joli …

Le lendemain, les nuages sont là mais pas la pluie, c’est déjà ça ! Randonnée au programme au-dessus de Valdez par un joli sentier forestier qui mène à un  lac de barrage d’un beau vert émeraude. Nous redescendons vers la centrale hydro-électrique en contrebas et le torrent et nous nous arrêtons, intrigués par l’attroupement. Il y a une pêcherie et un nombre incalculable de saumons dans le torrent !

En cette journée de week-end, c’est le rendez-vous des pêcheurs, qui remplissent leurs glacières de gros saumons à une vitesse phénoménale ! Mais les poissons attirent aussi les animaux : des mouettes, des bald eagles, des otaries, des phoques et de gros lions de mer s’approchent tout près de nous et se battent pour le poisson. Un spectacle unique ! Il ne manque qu’un ours au tableau : on apprend qu’il rôde dans les parages, du côté de notre sentier de rando du reste…mais une fois de plus, il a dû nous voir et nous entendre sans qu’on l’aperçoive.

Demain, réveil très matinal pour le ferry de 7 heures, direction Whittier puis Anchorage. La boucle est bientôt bouclée…Les enfants font une vente devant le camping-car de nos articles inutiles ou des conserves en rab : jolie cagnotte pour leur « RV SALE » !!! Ils sont ravis !

Catégories
Articles

Richardson Highway

Route vers Valdez (comme l’Exxon Valdez, eh oui, c’est là), par la Richardson Highway qui serpente entre des chaînes de montagne toutes plus belles les unes que les autres. Durant la centaine de miles que dure le trajet, c’est un festival de cascades, de pics enneigés, de lacs, de rivières, qui mériteraient une photo à chaque virage.

Le pipeline de la TransAlaska passe par là, mais se fait très discret. Il parcourt 800 miles pour acheminer le pétrole brut depuis Prudoe bay sur l’océan Arctique, jusqu’au terminal de Valdez, en traversant plusieurs chaînes de montagne, des zones sismiques, des zones protégées pour les animaux. Une construction titanesque qui fait la principale richesse de l’Alaska, la pêche et le tourisme venant ensuite (le réseau routier est en excellent état, sans doute grâce au pétrole !).  Nous montons jusqu’au Worthington Glacier, avant l’arrivée sur Valdez où nous passerons le 4 juillet, fête nationale. La plupart des gens du camping ont déjà sorti leurs drapeaux !

Catégories
Articles

Copper River Valley – Wrangell St Elias

Nous arrivons à Chitina, petit village au fond d’une vallée verdoyante, réputé pour la pêche au saumon. La Copper River Valley est magnifique, cernée des hautes montagnes du parc Wrangell St Elias, le plus grand parc national des USA, deux fois plus grand que Denali, comportant parmi les plus hauts sommets des Etats-Unis, dont le Mont Wrangell (un volcan) et de très nombreux glaciers.

Les routes sont difficiles à pratiquer avec notre camping-car et nous prenons l’option de l’avion, afin de mieux découvrir cette zone montagneuse et de rejoindre le petit village de Kennicott et sa mine de cuivre abandonnée.

Lorsque nous arrivons à l’  « aéroport », nous avons une seconde d’hésitation…une piste non goudronnée, un manche à air, une guérite en bois, quelques coucous en piteux état et des voitures vides laissées sans doute par d’autres voyageurs… Mais nous rencontrons une autre familles qui prend le vol du soir, et bientôt arrive un avion plus rassurant, quoique pas bien gros !

Après une nuit sur le parking, nous partons pour cette nouvelle aventure avec un grand soleil ! La demi-heure de vol sera un régal à l’aller comme au retour (pour François : Cesna 160 à l’aller, 260 dans l’autre), avec une vue imprenable sur les sommets couverts de neige, des glaciers impressionnants, la vallée de la Copper River et le petit village de Kennicott et ses bâtiments rouge historiques. Nous apprenons que l’été, le coin attire les amateurs d’escalade sur glace et  d’alpinisme, mais aussi de businessmen venus s’isoler du reste du mode dans de jolies cabines en bois, mais l’hiver,  il ne reste pas plus de 20 personnes (réparties dans la vallée)… Une belle expérience et un site extraordinaire par temps dégagé.

Catégories
Articles

Welcome to rural Alaska!

Bienvenue dans la partie la plus sauvage et « remote » (reculée) de notre itinéraire, déjà un peu hors des sentiers battus. Nous suivons la route des trappeurs de fourrures du début du XXe siècle : des forêts à perte de vue et des lacs habités par les trumpetter swans, des cygnes énormes qui viennent passer

la belle saison dans cette région. On rencontre régulièrement des « roadhouses », sorte de relais de poste qui font épicerie-poste-hôtel-laverie, et qui étaient le lieu de rendez-vous des trappeurs qui vivaient isolés dans leur forêt durant des semaines. On a l’impression que cela reste encore vrai en voyant certains spécimens du crû ! Le pays appartient au peuple eskimo Athna, et les rares habitants que nous croisons ici sont très typés. Nous rentrons dans un village Native, américanisé mais peu prospère : maisons en tôle ondulée, pick-ups hors d’âge et interdiction d’apporter de l’alcool dans le village…

Catégories
Articles

A North Pole

Nous n’atteignons pas tout à fait le Cercle polaire, mais le pôle Nord tout de même ! Près de Fairbanks se trouve en effet le village de North Pole, entièrement consacré à Noël : St Nicholas drive, maison de Santa Claus, rennes du père Noël…même la clinique dentaire s’appelle « Northern Lights Dental Clinic » ! Eugénie est aux anges et on en profite pour faire quelques emplettes de décorations de Noël, un 30 juin. Nous aurons donc vu avec Olivier le père Noël européen en Laponie, et le Santa Claus américain, ou du moins son atelier, car un panneau indique que Santa se repose le dimanche et le lundi !

Route vers Tok (ça ne s’invente pas), où nous faisons halte pour la nuit. C’est notre point le plus à l’est, nous ne sommes qu’à 100 miles de la frontière canadienne.

Catégories
Articles

Au nord de Fairbanks, près du cercle polaire

Nous avons parcouru hier les 200 miles qui nous séparaient de Fairbanks, pour découvrir la région la plus septentrionale de notre voyage.

Une route de montagne bordant un canyon, puis une plaine boisée à perte de vue ; malheureusement les trajets sont ralentis par les travaux un peu partout sur les routes : les travaux publics profitent de la courte saison d’été pour réparer les dégâts causés par l’hiver !

Nous campons pour la nuit dans la forêt au bord d’une rivière, là encore les moustiques nous ont bien trouvé…

Et aujourd’hui, nous voilà dans une vallée très isolée au nord de Fairbanks, la route devient non goudronnée et nous découvrons que la zone est toujours ouverte au « gold panning », la recherche d’or pour les particuliers ! En ce dimanche chaud et ensoleillé (si si !), des familles se retrouvent et passent l’après-midi à chercher de l’or, façon originale –et lucrative ?- de passer le temps. Sur la route, un renard arctique d’un beau blanc traverse tranquillement, superbe.

Notre objectif est plus sportif et symbolique : venir à bout du Table Top Mountain, pour un superbe panorama à 360° sur l’Alaska Range, et la ligne –imaginaire bien sûr- du Cercle polaire Arctique. Nous atteignons les 65° de latitude Nord, le Cercle n’est qu’à 66,3° ! (mais la route n’est plus carrossable pour notre camping-car). Incroyable que cette journée la plus « nordique » soit aussi la plus chaude depuis notre arrivée : 26°C.

Catégories
Articles

Epopée en bus !

Pour nous amener le plus loin possible, nous prenons donc un bus soit à environ 150 kms de l’entrée du parc. Nous sommes accueillis par une chauffeuse haute en couleurs, la cinquantaine et le quintal bien sonnés, (« Hello, my name is Sheryl ! » et tout le bus en chœur : « Hi Sheryl ! »…regard inquiet d’Olivier…), et qui prend son travail très au sérieux : elle a d’emblée dans le collimateur cette famille de Frenchies avec des mômes et un type qui se lève sans arrêt de son siège pour prendre des photos (elle ne se gênera pas pour le lui dire d’ailleurs !)…Elle débite un flot de paroles ininterrompu et assommant, l’ironie étant qu’elle nous demande de profiter du silence du « wild » (regard exaspéré du Frenchie photographe)…

Un détail qui a son importance, il pleut, il y a du brouillard, aucun animal en vue les deux premières heures…La journée semble tourner au cauchemar quand le bus se retrouve bloqué sur un parking boueux, en attendant que la voie soit dégagée après un accident…Deux heures d’attente !!!! On frôle le désespoir et on est prêts à redescendre par le premier bus (comme une bonne moitié des occupants de notre bus), quand la route se dégage en même temps que le ciel, et ô miracle, la journée peut enfin commencer, même si l’on n’est plus que 13 ! Il est 14 heures 30, nous sommes montés dans le bus à 9h30. Les enfants sont d’un calme olympien, toujours dans l’espoir de voir des animaux.

Ouf ! Ils sont enfin récompensés : deux caribous viennent brouter près de la rivière, puis le bus reprend sa route, le soleil et les sommets enneigés apparaissent enfin. Voilà une maman grizzly et ses deux petits ! Puis un troupeau entier de caribous, des élans, de nouveau un grizzly allongé pour la sieste, puis un autre mangeant des baies, encore un autre au bord de la route, nous sommes ravis !! Le mont Denali, lui, restera dans les nuages et nous ne ferons pas partie des 30% de chanceux qui l’aperçoivent lors de leur passage ici.

Le chemin aller se termine sur un lac de glacier magnifique, Wonder Lake, et nous faisons quelques pas dans la mousse spongieuse de la toundra, une sensation unique, celle de s’enfoncer comme dans ce sol vierge et presque unique au monde.

Le bus reprend sa route sinueuse et escarpée en sens inverse, les précipices sont impressionnants, les bus se croisent fréquemment sur cette route étroite et ravinée et on comprend qu’elle soit interdite aux voitures ! Mais notre chauffeuse ne semble pas perturbée le moins du monde, elle fatigue un peu quand même et son débit se ralentit enfin, elle finira même par se radoucir et faire quelques arrêts photo « just for you » destinés à Olivier, et félicitera au micro les enfants pour leur patience et leur sagesse pour les treize heures qu’auront finalement duré le voyage ! Grâce au soleil de minuit, on profitera jusqu’au bout de cette journée, inoubliable du début à la fin !

Catégories
Articles

Dénali

A Denali National Park cette fois, tout est fait pour que le visiteur découvre la nature à l’état brut, « the wilderness ». Pas de circulation au-delà des vingt premiers kilomètres, quelques chemins balisés, et un système de navettes et de bus qui s’enfoncent dans le « backcountry » pour faire découvrir un peu de ce parc resté sauvage et sans aucune construction ni trace humaine. Il mesure 6 millions d’acres, soit autant que l’état du Massachussets, autant dire qu’on n’en voit qu’un petit bout !

La première journée nous amène près de Savage River, il tombe une pluie glacée qui nous décourage avec Anaïs, et tandis que nous restons au chaud dans le camping-car, Eugénie suit avec le sourire et  sans aucun problème les garçons sur les cinq kilomètres de promenade ! Après la ballade matinale du lac le matin, elle nous épate…

Le lendemain, nous décidons quand même de faire un programme séparé : démonstration de chiens de traîneaux avec les Rangers du parc pour les filles, excursion bien pentue au mont Healy pour les garçons. Tout le monde est content !

Catégories
Articles

Parks Highway

Nous suivons la Parks Highway en direction de Denali National Park. Premier arrêt à Wasilla, aux quartiers généraux de l’Iditarod, la course de chiens de traîneaux qui traverse une partie de l’Alaska chaque hiver et qui a beaucoup de succès ici. Les chiens et leurs mushers sont en photos, c’est un peu leur tour de France ! Nous voilà maintenant dans la zone du mont Mc Kinley, Denali en langue des Eskimos Athasbascan et toujours appelé ainsi par les locaux, le mont le plus haut des Etats-Unis, plus de 20 000 pieds de haut, soit un peu plus de 6700 mètres. Nous poursuivons par Talkeetna, petit village pittoresque d’où partent les alpinistes et les tours en avion qui survolent l’Alaska Range, la chaîne des monts d’Alaska, puis par une nuit et une rando dans le Denali State Park, superbe et très boisé. Nous campons au milieu de fougères aussi hautes qu’Eugénie, entourés de nuées de moustiques ! Impossible d’en venir à bout : bombe insecticide, serpentin, citronnelle, rien n’y fait et on a tous des têtes d’ados en pleine poussée d’acné juvénile après quelques minutes passées dehors…Seule la fumée du feu de camp semble les repousser. Entre embaumer le cochon grillé et être dévoré par les moustiques, le choix est vite fait…en Alaska on oublie la coquetterie et on va à l’essentiel !!! Notre rando nous amène en territoire « ours », des excréments frais et des empreintes récentes en sont la preuve, mais d’ours, point… On est partagé entre le désir d’apercevoir le bout d’un museau et la crainte d’une rencontre « par surprise » !

Catégories
Articles

Vallée de la Matsanuska River

Nous remontons depuis Homer jusqu’à Anchorage, environ 400 kilomètres de route longeant l’océan puis la rivière Kenaï, gros torrent de montagne d’un bleu turquoise. Au passage, nous faisons une courte halte au Wildlife Conservation center : rennes, caribous, lynx, en captivité. Un troupeau de bisons attend tranquillement 2015 pour être relâché dans la nature, une réintroduction programmée  de l’espèce qui a disparu d’Alaska depuis cent ans. Nous découvrons le bœuf musqué (ox musk), bétail sympathique et laineux qui vient de l’Age de Glace ! Sa laine, à priori la plus chaude du monde lorsqu’elle est filée, est paraît-il très prisée des Eskimos, on comprend pourquoi. Clou de la visite, de jolis ours bruns, en espérant quand même en voir aussi à l’état sauvage…

Arrivée dans la vallée verte et riante de la Matsanuska, avec un point de vue superbe sur les montagnes environnantes depuis notre camping.

Le lendemain, départ tôt pour la mine !

Le camping-car grimpe un peu poussivement les lacets du Hatcher Pass en direction de Independance Mine, une ancienne mine d’or exploitée dans la première moitié du XXe siècle. Une famille exploite encore un peu le filon pour le plaisir, mais la montagne regorge encore d’or d’après les rangers…Petite randonnée dans ce joli vallon de montagne jusqu’à un lac, encore gelé ! Les enfants, Eugénie surtout, sont contents de toucher la neige qui persiste par endroits.

Catégories
Articles

Traversée vers Homer

Nous repartons sous un temps maussade direction Homer, « capitale mondiale du halibut » (flétan), admirablement bien située entre mer et montagne au bord du golfe d’Alaska.

Sur la route, des panneaux avertissent de la présence de moose (élans) qu’il vaut mieux  éviter en voiture, ils sont énormes ! On en voit en effet trois au bord du chemin, en train de ruminer paisiblement. Nous passons la petite ville de Kenaï, peu coquette mais dotée d’une jolie église orthodoxe vestige de l’occupation russe depuis les années 1750 : les premiers à venir pour trapper la fourrure de phoque, après les Inuits et autres tribus Eskimos bien sûr, toujours là en Alaska et bien typés, bien reconnaissables malgré leurs vêtements occidentaux et les mélanges au fil des générations : Eskimos, Russes, trappeurs canadiens, européens, et maintenant Latinos et Asiatiques ! Ils ne vivent pas dans des réserves contrairement aux Indiens, mais ont bénéficié d’un accord passé en 1971 créant des sortes de coopératives qui leur accordent 12% du territoire. Sachant que 80% des terres en Alaska appartiennent à l’état d’Alaska, et connaissant la richesse du sous-sol, ils ne s’en sortent probablement pas trop mal par rapport aux autres populations « Native » des Etats-Unis.

Autre église orthodoxe à Ninilchik, petit port connu pour la pêche au saumon. Beaucoup de pêcheries sur cette côte et d’usines de fruits de mer, une raffinerie de gaz aussi. De nombreux bald eagles pour notre plus grand plaisir.

A Homer, les locaux sont venus en nombre depuis Anchorage pour le solstice d’été : 19 heures 10 minutes de vrai jour et le reste de pénombre aujourd’hui !

Les pêcheurs rivalisent et pèsent les halibuts énormes devant nous, qui ne nous risquerons pas à pêcher ici de peur d’être ridicule ! Le restaurant de poissons s’impose ici ce soir en ce premier jour d’été.

Catégories
Articles

Journée d’été

Enfin aujourd’hui une vraie journée d’été où on peut (presque) enlever nos polaires ! Le solstice étant demain, les journées sont très longues et l’on peut en profiter au maximum : du coup on dort assez peu depuis qu’on est arrivés !

Nous longeons la Kenaï river, très prisée des pêcheurs pour ses saumons et très fréquentée en ce weekend de solstice d’été. Des camping-cars, des barques de pêche et des hommes grenouilles en cuissardes partout !

Le ciel clair nous permet d’admirer les montagnes qui nous entourent et nous arrivons à notre camping « Real Alaskan » pour la nuit, près de Sterling. La dégaine du propriétaire nous fait dire que le camping porte bien son nom, de l’authentique Alaskan !!

Catégories
Articles

Journée en mer

A Seward, on embarque pour une promenade à travers la baie puis en mer (le golfe d’Alaska, Pacifique Nord), jusqu’à deux glaciers immenses : Holgate glacier et Aialik glacier. Des masses de glace énormes, d’un bleu cristallin, qui crissent, craquent, et s’abattent dans l’océan dans un fracas énorme d’eau et de glace. Impressionnant.

En mer, c’est un vrai festival : une famille d’orques venant à la rencontre du bateau, des baleines à bosse, des otaries, des lions de mer, des bald eagles, des macareux, des Dall’s porpoises  (sorte de dauphins des mers froide), quel spectacle !

Catégories
Articles

Chasse et pêche !

Au menu du matin, randonnée dans la forêt au bord du torrent. Beaux points de vue sur les montagnes et l’Exit glacier vu hier, mais aucun ours en vue même si les panneaux indiquent bien qu’ils sont partout ! Il faut dire qu’on fait suffisamment de bruit pour ne pas trop les surprendre…

On aura davantage de succès avec la pêche de l’après-midi : nous partons sur un petit bateau de pêche dans le fjord qui borde le camping, et là, bonne pioche : un troupeau de lions de mer paressant sur un rocher, une baleine à bosse venant près du bateau faire des acrobaties, et surtout huit gros poissons qui mordent aux hameçons d’Olivier, Louis et Anaïs, des rockfish. Louis est aux anges, depuis le temps qu’il rêvait de pêcher il est servi ! Pour les saumons, il faudra attendre un peu, ils sautent autour du bateau mais la pêche est quand même plus technique…

Une fois de retour, notre guide découpe des filets avec une rapidité extraordinaire, et voilà : au dîner, poisson grillé au feu de bois ! Un délice évidemment.

Catégories
Articles

Seward et Exit Glacier

Notre camping est situé au bord de la Resurrection Bay, superbe baie entourée de montagnes enneigées. Au creux de la baie, Seward, petit village de pêcheurs qui semble semble sortir à l’arrivée des énormes bateaux de croisière ou lors des concours de pêche au gros…L’hiver doit certainement être long !

Jolie randonnée jusqu’à l’Exit glacier, que l’on peut admirer de très près, même si là encore, les panneaux indiquant les dates et l’avancée du glacier nous montre combien il a reculé en à peine un siècle.

Au bord de la route, on s’arrête pour un barbecue improvisé devant le joli paysage de la Resurrection River, ses cascades et ses glaciers. C’est là qu’on apprécie la liberté que procure le camping-car. On s’arrête quand on veut, où on veut, ou presque compte-tenu de la taille du nôtre !

Catégories
Articles

Kenaï

On se réveille sous la pluie et sous un temps très frais ! Mais comme on vient d’arriver, on est motivés et on part quand même faire une petite promenade matinale au Byron Glacier, qui nous attend avec ses couleurs bleu magnifiques et ses crevasses impressionnantes.

Non loin de là, le Portage Lake est un lac de glacier sur lequel flotte un iceberg ! Par contre on ne verra pas le glacier qui lui donne naissance, il a tellement reculé en moins d’un siècle qu’il n’est plus accessible qu’en bateau…

Descente vers Seward à travers la péninsule de Kenaï et ses lacs superbes. Au passage, un Bald Eagle en haut de son nid. Olivier s’en sort comme un chef avec notre maison ambulante.

Mais arrivés à notre camping suivant, nous découvrons nos deux premiers ennemis : la bulle de niveau et le détecteur de fumée. Explications pour les néophytes (les autres doivent sourire en se souvenant de leurs premiers déboires, allez soyez honnêtes vous aussi vous avez un peu galéré au début, non ?) :

La bulle de niveau doit toujours être dans le cercle quand on est garés, pour ne pas détériorer les appareils, le frigo notamment. Sur notre parking au bord de la baie, cela semblait pourtant plat…Mais après de multiples essais de cales diverses et variées placées sous les roues et de looongues manœuvres sous la pluie, guidées par un Louis ruisselant, cette satanée bulle ne bougeait pas d’un millimètre (ou d’un pouce, en mesures américaines..). Bref, après trois-quarts d’heure de combat acharné, on finit par hisser le drapeau blanc et on change d’emplacement : près des toilettes mais tout plat !!!

Catégories
Articles

Father’s day à Anchorage

Nous voilà arrivés à Anchorage, capitale de l’Alaska, 200 000 habitants, et c’est là que les choses sérieuses commencent : récupérer le camping-car et apprendre à apprivoiser le monstre pour le rendre dans trois semaines sans trop d’égratignures ! Autant dire que je laisserai à Olivier le plaisir de le conduire, vu mon sens plus que douteux des proportions rien qu’avec ma Ford Fusion… Lui stresse quand même quand on découvre la taille du véhicule (un vrai bus !), mais finalement, « ça se conduit un peu comme un bateau » d’après lui.

Les courses faites (ça c’est mon domaine), on découvre les premières sensations en camping-car et surtout les premiers kilomètres déjà superbes dès la sortie d’Anchorage : le Turn Again Arm, bras de mer paresseux entre les montagnes et la forêt, avant le premier camping niché au pied d’un glacier bleu turquoise.

Olivier retrouve vite ses instincts d’homme des bois (à croire qu’ils n’étaient pas cachés bien loin..) et nous allume un feu de bois, pour le plus grand plaisir des enfants qui attendaient avec impatience de faire griller des chamallows ! Même Eugénie se prend au jeu du ramassage de brindilles pour le feu.

Olivier se souviendra de cette fête des pères !

Catégories
Articles

Arrivée à Anchorage

Nous voilà arrivés à Anchorage après une journée de voyage. On est passé de 35°c à une petite dizaine… Après une nuit à l’hôtel , nous irons chercher le RV demain matin.

Catégories
Articles

Bienvenue

 L’Alaska…

Ça y est , nous y sommes ! L’école est finie, les valises sont bouclées, les chaussures de marche, les gourdes, les jumelles et les appareils photos sont embarqués. Seul le spray anti-ours reste à la maison car il est interdit dans l’avion! Tant pis, on en achètera un sur place, en espérant quand même ne pas avoir à s’en servir!…

Demain matin, taxi pour l’aéroport direction Chicago puis Anchorage, où nous arriverons tard dans la soirée avec quatre heures de décalage depuis Virginia Beach, soit dix heures depuis la France. Nous réceptionnerons le camping-car (RV) dimanche et c’est là que les choses sérieuses commenceront!

Apprivoiser un peu le monstre avant d’aller faire nos provisions au supermarché le plus proche…et c’est parti pour l’aventure en Alaska !

Suite au prochain spot Wi-Fi…