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Epilogue

2014_06_15_161248

Voilà ! Après 14000 km en avion, 3400 km en Camping Car (et 450 Tic-Tacs),  400 km en bateau et 100 km en Cessna, nous avons retrouvé la Virginie, sa moiteur pénible et ses lagestrémias en fleur. La plage nous attend !

Les enfants ont adoré l’expérience camping-car, les grands aussi, pour ce type de territoire en tous cas.

En vidant nos sacs, nous faisons le bilan des petites choses ABSOLUMENT inutiles dont on s’est chargé :

–        Pleins de lampes de poche au pays du soleil de minuit…

–        Des shorts quand la température dépasse rarement vingt degrés, et que de toute façon vous ne vous risquez pas à offrir vos cuisses appétissantes aux moustiques…

–        Des anti-moustiques donc, car aucun n’a réussi à nous  débarrasser de ces fauves !

–        Les maillots de bain…No comment…

Nous n’avons pas non plus eu à dégainer nos sprays anti-ours… Doudou, une fois de plus, a tenu le coup et nous a suivi jusqu’au bout.

Merci aussi de nous avoir suivis de près ou de loin, c’était un plaisir de partager un peu de cette jolie aventure alaskienne, « en attendant de revenir en hiver » (projet engageant la seule responsabilité d’Olivier et qui sera sujet à de longs débats…). En tous cas : à suivre !

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Le trajet

Une boucle d’environ 3000 km, des haltes dans des endroits aux noms évocateurs, Grizzly Lake Campground , North Pole , Trapper Creek…, des glaciers, des sorties en mer, des randonnées…

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Retour vers Anchorage puis … Back to Virginia Beach !

Notre chauffeur émérite a un petit coup de stress pour monter le camping-car à bord du ferry…pas large du tout pour se garer dans le hangar…mais ça passe ! La traversée nous permet de longer les côtes du fjord de Prince William Sound et d’apercevoir au passage quelques animaux marins : quelques marsouins, un orque, une baleine, des otaries…Un dernier coup d’œil émerveillé. Une fois à Whittier, il faut retraverser la montagne par un tunnel impressionnant par son étroitesse et son obscurité : il est commun aux voitures et aux trains, donc on roule à sens unique sur les rails et il ne faut pas se tromper de créneau horaire !!

Le jour du départ, nous restons à Anchorage que nous n’avions pas vraiment vue à l’aller : plutôt coquette et fleurie pour une ville aussi septentrionale, finalement moins exposée au froid que d’autres grandes villes américaines comme Chicago, car protégée au fond de son bras de mer. En revanche, zone rouge au niveau du risque sismique ! L’Alaska Heritage Native Center nous permet de mieux découvrir les traditions et le mode de vie des différents peuples Inuit, avec des démonstrations de danses, de fabrication de « qaiaq », d’artisanat et même une dégustation.  A notre dernier menu en Alaska : burgers de caribou, hot-dogs à la saucisse de renne et wraps de saumon fumé !

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Valdez

La petite ville de Valdez nous surprend agréablement : nous pensions trouver une ville pétrolière inhospitalière et il s’agit en fait d’un joli port de pêche au creux d’un fjord magnifique entouré de hautes montagnes. Les terminaux pétroliers sont relégués assez discrètement sur une pente de la montagne. La ville est récente, car il ne reste rien de la « Old Valdez », entièrement détruite par un terrible séisme en 1964 (9,2 sur l’échelle de Richter !).

Tandis que l’ouragan Arthur semble être passé sans trop de dommages sur Virginia Beach, nous avons un grand soleil pour la journée de l’Independance Day : touristes et locaux sont réunis pour assister à la sympathique parade  – qui permet aux enfants de faire le plein de bonbons-, suivie d’une joute de canoë animée et d’un concert au camping, sans oublier pour terminer les incontournables chamallows grillés au feu de bois ! Il y a bien quelques pétards et feux d’artifice, mais avec le soleil de minuit, c’est quand même moins joli …

Le lendemain, les nuages sont là mais pas la pluie, c’est déjà ça ! Randonnée au programme au-dessus de Valdez par un joli sentier forestier qui mène à un  lac de barrage d’un beau vert émeraude. Nous redescendons vers la centrale hydro-électrique en contrebas et le torrent et nous nous arrêtons, intrigués par l’attroupement. Il y a une pêcherie et un nombre incalculable de saumons dans le torrent !

En cette journée de week-end, c’est le rendez-vous des pêcheurs, qui remplissent leurs glacières de gros saumons à une vitesse phénoménale ! Mais les poissons attirent aussi les animaux : des mouettes, des bald eagles, des otaries, des phoques et de gros lions de mer s’approchent tout près de nous et se battent pour le poisson. Un spectacle unique ! Il ne manque qu’un ours au tableau : on apprend qu’il rôde dans les parages, du côté de notre sentier de rando du reste…mais une fois de plus, il a dû nous voir et nous entendre sans qu’on l’aperçoive.

Demain, réveil très matinal pour le ferry de 7 heures, direction Whittier puis Anchorage. La boucle est bientôt bouclée…Les enfants font une vente devant le camping-car de nos articles inutiles ou des conserves en rab : jolie cagnotte pour leur « RV SALE » !!! Ils sont ravis !

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Richardson Highway

Route vers Valdez (comme l’Exxon Valdez, eh oui, c’est là), par la Richardson Highway qui serpente entre des chaînes de montagne toutes plus belles les unes que les autres. Durant la centaine de miles que dure le trajet, c’est un festival de cascades, de pics enneigés, de lacs, de rivières, qui mériteraient une photo à chaque virage.

Le pipeline de la TransAlaska passe par là, mais se fait très discret. Il parcourt 800 miles pour acheminer le pétrole brut depuis Prudoe bay sur l’océan Arctique, jusqu’au terminal de Valdez, en traversant plusieurs chaînes de montagne, des zones sismiques, des zones protégées pour les animaux. Une construction titanesque qui fait la principale richesse de l’Alaska, la pêche et le tourisme venant ensuite (le réseau routier est en excellent état, sans doute grâce au pétrole !).  Nous montons jusqu’au Worthington Glacier, avant l’arrivée sur Valdez où nous passerons le 4 juillet, fête nationale. La plupart des gens du camping ont déjà sorti leurs drapeaux !

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Copper River Valley – Wrangell St Elias

Nous arrivons à Chitina, petit village au fond d’une vallée verdoyante, réputé pour la pêche au saumon. La Copper River Valley est magnifique, cernée des hautes montagnes du parc Wrangell St Elias, le plus grand parc national des USA, deux fois plus grand que Denali, comportant parmi les plus hauts sommets des Etats-Unis, dont le Mont Wrangell (un volcan) et de très nombreux glaciers.

Les routes sont difficiles à pratiquer avec notre camping-car et nous prenons l’option de l’avion, afin de mieux découvrir cette zone montagneuse et de rejoindre le petit village de Kennicott et sa mine de cuivre abandonnée.

Lorsque nous arrivons à l’  « aéroport », nous avons une seconde d’hésitation…une piste non goudronnée, un manche à air, une guérite en bois, quelques coucous en piteux état et des voitures vides laissées sans doute par d’autres voyageurs… Mais nous rencontrons une autre familles qui prend le vol du soir, et bientôt arrive un avion plus rassurant, quoique pas bien gros !

Après une nuit sur le parking, nous partons pour cette nouvelle aventure avec un grand soleil ! La demi-heure de vol sera un régal à l’aller comme au retour (pour François : Cesna 160 à l’aller, 260 dans l’autre), avec une vue imprenable sur les sommets couverts de neige, des glaciers impressionnants, la vallée de la Copper River et le petit village de Kennicott et ses bâtiments rouge historiques. Nous apprenons que l’été, le coin attire les amateurs d’escalade sur glace et  d’alpinisme, mais aussi de businessmen venus s’isoler du reste du mode dans de jolies cabines en bois, mais l’hiver,  il ne reste pas plus de 20 personnes (réparties dans la vallée)… Une belle expérience et un site extraordinaire par temps dégagé.

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Welcome to rural Alaska!

Bienvenue dans la partie la plus sauvage et « remote » (reculée) de notre itinéraire, déjà un peu hors des sentiers battus. Nous suivons la route des trappeurs de fourrures du début du XXe siècle : des forêts à perte de vue et des lacs habités par les trumpetter swans, des cygnes énormes qui viennent passer

la belle saison dans cette région. On rencontre régulièrement des « roadhouses », sorte de relais de poste qui font épicerie-poste-hôtel-laverie, et qui étaient le lieu de rendez-vous des trappeurs qui vivaient isolés dans leur forêt durant des semaines. On a l’impression que cela reste encore vrai en voyant certains spécimens du crû ! Le pays appartient au peuple eskimo Athna, et les rares habitants que nous croisons ici sont très typés. Nous rentrons dans un village Native, américanisé mais peu prospère : maisons en tôle ondulée, pick-ups hors d’âge et interdiction d’apporter de l’alcool dans le village…